Un petit brin de bonheur...

Je vous souhaite un bon 1er mai, que du bonheur pour aujourd'hui, et tous les autres jours !

En ce premier mai, je suis chez moi, et je le serais jusqu'à dimanche ! 

Aujourd'hui cela fait un mois et une semaine que le stage a débuté. Je vous racontais il y a quelques semaines que je me posais beaucoup de questions quant à l'issue du stage, que je ne pensais pas que j'aurais une réponse, au bout de 6 mois, à la question "quel métier veux-tu faire ?", que je ne sais pas si je dois passer les concours,... en ce moment, je me questionne moins et j'apprécie plus le stage. L'équipe est super, je m'y sens vraiment bien. Il y a des histoires entre collègues, comme partout, mais étant stagiaire, je vois ça d'un œil extérieur, et cela me fait rire mais ne me gêne pas. Je suis impressionnée par tout ce qui se passe dans ce monastère. Chaque jour il y a quelque chose : un atelier pour enfant, un stage pour enfants, pour ados, un atelier pour adulte, une visite commentée de l'exposition, un groupe de maternelle, des architectes qui viennent prêter serment, ... et au bureau c'est pareil. Il y a mes missions, et puis il y a des photos à prendre, du monument, des enfants, de journalistes. Il y a une interview à écouter, il y a des rendez-vous extérieurs,...je ne sais pas si c'est mon futur métier, mes futurs collègues, mon futur lieu de travail, mais je me sens bien et je ne vois pas la semaine passer. 

Ce monastère est une structure moyenne, une trentaine d'agents. Je ne peux pas encore l'affirmer mais je pense que c'est cette taille de structure qui me correspond. Quand c'est trop petit, ce qui est intéressant et enrichissant c'est que l'on touche à tout, mais on est peut-être trop polyvalent (guide, vendeur, comptable, communiquant, conservateur,...). Quand c'est trop grand, les tâches sont trop spécialisées (je compare Versailles à une machine). Quand c'est moyen, les rôles sont établis, mais il y a des ouvertures possibles. 

Nous sommes quatre stagiaires, et c'est à ce niveau que la différence avec le stage de l'année dernière se fait le plus ressentir. Nous sommes quatre stagiaires, pour trois tuteurs (deux stagiaires au service des publics). On se rend des services, on échange, on se voit en dehors du stage. C'est cool, ce sont de bons moments. Le monastère fonctionne avec des stagiaires sur l'année. Parfois je me sens stagiaire anonyme, parfois  un peu stagiaire, et un peu moi aussi. Hier, j'ai par exemple reçu du courrier à mon nom. C'est idiot mais j'étais contente, parce que je me sentais encore plus intégrée à l'équipe. J'envoie des mails en mon nom et prénom, j'ai une signature mail, je suis la reporter-photo... j'ai moins l'impression de n'être qu'une stagiaire. Je suis au service communication (ça j'aime !), mais je suis la stagiaire communication (là j'aime moins).

J'ai commencé mon rapport de stage. J'ai un titre, un sous-titre, la photo de la page de garde, le sommaire et quelques paragraphes. Je suis pressée de le rédiger mais pour le moment, je n'ai pas l'inspiration. Cela ne fait qu'un mois, je préfère attendre encore, pour que mes idées soient mieux organisées.

La semaine prochaine, mon tuteur est en vacances, comme d'autres de l'équipe. J'ai l'impression de retourner en mai dernier, au château. Je me suis habituée au monde, au bruit, aux va-et-vient, aux coups de gueule de certains jours, à la bonne ambiance. 

Je suis contente que mon stage dure 6 mois. Pour le moment, je n'appréhende plus les mois d'été, je suis même pressée d'y être. 

Je pense que mon stage ne va pas m'aider à y voir plus clair sur mon avenir, mais par contre, il sera réussi. Je vais aussi pouvoir comparer avec celui de l'année dernière, ce qui apportera un plus je l'espère à mon rapport de stage. Cette année, je suis plus encadrée, mais j'ai moins de liberté dans mes écrits. Par contre, je touche beaucoup à l'organisationnel. Je fais des plannings (pour s'y retrouver dans les publications facebook, dans les éléments de communication que l'on demande aux agents des artistes pour le festival, etc.), des bilans (sur la fréquentation de l'exposition, sur l'impact de la diffusion dans les départements et régions). C'est une autre facette du métier. Il y a ceux qui écrivent, et il y a ceux qui diffusent.

Encore un long billet, je suis désolée, mais cela me permet de mettre mes idées à plat :)

C'est quand même la journée du travail, j'espère que vous en avez profité !