C'est la crise !

Pas la crise du logement non, d'ailleurs à côté, ce que je vais vous dire me parait si futile mais pour moi, cela a de l'importance, parce que j'y consacre beaucoup de temps, peut-être plus qu'il n'en faudrait d'ailleurs, que je m'investis pleinement et j'y crois, et que parfois, cela me mets le moral à zéro.

J'ai pu déjà en parler avec certaines d'entre-vous mais depuis quelques temps, je remarque que c'est la crise sur mon blog, et en fait, c'est la même chose pour mes sites et pour ma page Facebook qui ne décolle pas, malgré les nombreux commentaires que je laisse à droite et à gauche. Je suis quelqu'un qui supporte difficilement le non intérêt des personnes que je sollicite. Cela peut être par manque de temps, ce qui est compréhensible, mais au bout de plusieurs sollicitations, j'estime que ce n'est plus de l'oubli par manque de temps mais de la flemme voire du désintérêt et du snobisme. Si je prends en exemple les pages Facebook de photo, j'en suis quelques unes, et j'essaie autant que possible de commenter avec le pseudo de ma propre page Facebook, pour me faire connaître (parce qu'il n'y a que comme cela que cela marche apparemment). Et bien il semble que les personnes que je suis doivent s'estimer suffisamment connues et suivies (100, 300, 500 "j'aime" sur ces pages) déjà parce que les réponses sont générales, jamais adressées à chacune des personnes qui commentent (qu'est-ce que cela peut m’agacer !!), et parce qu'en retour, je n'ai aucun nouveau sur ma page. Je ne l'ai jamais caché, je photographie avant tout pour moi, comme tous les photographes, mais je photographie aussi pour les autres, et pour partager. Sauf qu'un partage n'est pas unilatéral et beaucoup (trop) l'oublie...

Pour le blog, c'est différent, mais je me sens parfois seule. Je sais qui me suit, je sais qui sont mes plus fidèles lectrices et qui sont celles qui ne me lâchent pas malgré les semaines, les mois et les années qui défilent. Je sais aussi que je manque parfois de tolérance et de compréhension envers ces mêmes personnes qui manquent de temps dans la semaine pour laisser un commentaire. Cependant, je prends en compte ce manque de temps, j'espace mes publications, je varie beaucoup mes sujets de billets et je laisse parfois passer plusieurs jours voire une semaine ou presque entre chaque publication. Et pour autant, je n'ai pas plus de commentaire, et pas plus de passage. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce qui cloche. Par contre j'observe et je vois que j'ai maintenant presque plus de commentaires sur les sujets me concernant que sur les sujets concernant mes animaux, et ceux concernant la photo en général, c'est mitigé. Pourtant, c'est avant tout la passion des animaux qui nous a rapproché alors là encore, c'est l'incompréhension. Cependant, si je parle de moi, de mes autres passions, et si j'essaie de vous montrer qui je suis, c'est avec un réel plaisir et une grande motivation, parce que je ne suis pas qu'un pseudo qui aime les animaux, mais je suis d'abord une jeune femme, qui étudie, et qui aime parler de cinéma, de shopping, de musiques, de jardinage...

Je ne marche pas à la carotte, si vous m'avez bien cernée, vous devriez déjà savoir que je préfère avoir un commentaire que pleins de j'aime. J'ai d'ailleurs de plus en plus de mal à supporter les "j'aime" seuls que je considèrent comme des manques d'intérêt pour l'autre. Tout le monde peut mettre j'aime, c'est si facile un j'aime, on ne s'engage à rien ou presque. Mais combien de j'aime pour combien de commentaire...

Comme vous le lisez, cela me tracasse. Je ne marche pas à la carotte, mais j'aime les commentaires parce qu'ils sont le marqueurs d'un intérêt particulier. Comme je vous l'ai récemment dit, je me suis lancée sur Instagram, mais là aussi, je retrouve le même soucis. Il y a beaucoup d'abonnés, du monde entier, beaucoup de "j'aime" mais si peu de commentaires. Moi, un "j'aime", cela ne m'apporte rien, ce n'est pas ça qui va égayer ma journée, même si c'est un "j'aime" d'un étranger, puisque justement une personne que je ne connais pas, avec qui je n'ai jamais discuté et qui m'a seulement connu par les abonnés, des abonnés, des abonnés de intel...

J'ai vraiment de plus en plus de mal à supporter cette indifférence, ce désintérêt et puis le trop plein d'intérêt pour d'autres personnes qui le méritent autant voire plus que moi parce que (si je reprends l'exemple de la photo), ce sont des photographes reconnus et professionnels parfois, mais qui ne font pas l'effort d'aider ceux et celles qui galèrent. Avec 500 ou 600 followers, c'est sûr que un de plus ou un de moins, cela ne compte plus.

Mais cela me gêne d'autant plus que ce sont des personnes que j'ai connu sur des forums, avec lesquelles j'ai beaucoup appris et beaucoup discuté pendant plusieurs années.

Je me demande quel est mon avenir sur les forums, les blogs et les réseaux sociaux. Je ne comprends plus, cela va trop vite. Quand j'ai commencé à bloguer, c'était suite à une demande d'un des membres d'un forum sur lequel j'étais à l'époque. J'ai été beaucoup suivie, les commentaires fusaient, enfin beaucoup plus qu'aujourd'hui. Puis j'ai perdu des membres en changeant de blog, à plusieurs reprises. Mais personnellement, je ne m'abonne pas aux blogs que je suis et cela ne m'empêche pas d'être une fidèle lectrice et ne de rien louper. Maintenant, j'ai deux abonnés, et autant de commentaires par semaine.

Mon blog, c'est comme un journal intime. Je l'ai toujours utilisé de cette manière. J'ai tenté d'informer comme certains autres blogs, mais cela ne marchait pas, cela ne me correspondait pas. Je l'ai toujours voulu à mon image, je sais qu'il l'est, mais je me demande si c'est ce qu'il faut pour "faire le buzz". C'est un journal intime,

c'est-à-dire qu'il me permet de poser à plat des choses, de faire des bilans, de dater des choses et de pouvoir m'y reporter ensuite, mais aussi un livre ouvert, ouvert aux partages. Je veux partager. Je ne poste pas pour poster. Je veux des retours, des conseils, des impressions, des remarques, des commentaires sincères et vrais.

En fait, je ne sais pas faire. Hellocoton, Instagram, Pinterest, j'y ai pensé, j'ai testé, mais je n'y arrive pas, ce n'est pas moi, ce n'est pas ma façon de partager. Alors, je suis condamnée à rester anonyme, sauf pour vous, mes fidèles lectrices. Je peux vous compter sur les doigts d'une main maintenant mais heureusement que vous êtes encore là, parce que j'ai encore besoin de bloguer, j'ai encore des choses à raconter.

Je regrette beaucoup la perte de mon lectorat, certains commentaires qui étaient si gentils, si personnels, si flatteurs, et qui faisaient du bien au moral. Mais je suis consciente que le blog est une période pour beaucoup, et que pour une raison ou une autre, un jour on décide de commencer un blog, et un autre jour de le clore, pour toujours. On recommence autre chose à côté, mais les lecteurs, eux, sont déboussolés et ne retrouvent parfois jamais le chemin. J'ai retrouvé très récemment une forumeuse et blogueuse avec qui je discutais beaucoup en m'inscrivant sur Instagram. Elle avait clôturé son blog, elle en a depuis réouvert un autre, mais je n'étais pas au courant. Et à l'inverse, une forumeuse et blogueuse que j'appréciais énormément a disparu de la blogosphère et des forums, et aucun moyen de la contacter (malheureusement sur les blogs, pas d'adresse mail). Même si ce ne sont que des relations virtuelles, je tiens à les pérenniser et quel dommage que les relations web ne cessent d'évoluer, de se faire et de se défaire, et que des relations qui auraient pu se concrétiser par une vraie rencontrer s'évanouissent. 

Voilà !

Il fallait que cela sorte, cela faisait des semaines que je gardais cela pour moi et sans vous en parler, rien ne pourra changer. 

Désolée pour l'énorme billet. J'ai comme défaut d'écrire des billets toujours trop longs, j'essaie de rectifier, quelques fois, mais je me rends compte que le billet soit court ou long, cela n'influe pas sur les commentaires, alors...

Poster un tel billet un samedi, alors qu'un superbe week-end de trois jours se profile, c'est peut-être pas l'idée du siècle mais je vous laisse le temps de lire, à votre rythme, et de répondre... je vais normalement être absente à partir de dimanche midi jusqu'à lundi. Je vais revenir avec je l'espère de belles séries photos, que je me ferais un plaisir de partager, ici ou ailleurs, parce que c'est un besoin et que je n'envisage pour le moment pas mon quotidien sans le blog, les forums et Facebook, malgré tout ce que je peux en penser.