lundi 12 janvier 2015

La photo du weekend #28


  Pour le symbole


Coup de cœur...


Une marche républicaine, citoyenne, pour marcher ensemble vers un homme incarnant la liberté d'expression, Voltaire.

C'était une première fois pour moi, la première fois que je pouvais aussi m'exercer à la photographie de rue. J'ai une toute petite série, avec quelques focus comme la première photo, sinon surtout des photos témoins pour me rappeler des 10 000 personnes présentes. 

Je ne m'attendais pas à voir tant de monde, et je me sens un peu moins démunie face à l'actualité de ces derniers jours, et à sa compréhension.
J'ai l'esprit embrouillé, il y a maintenant des pour et des contre la marche républicaine, les vidéos et les images de la marche à Paris sortent toutes les 10 minutes sur les réseaux sociaux.
J'ai essayé depuis mercredi de décrypter ce qu'il s'est passé, et c'est pas simple quand on se sent un peu déconnecté de la réalité. Mais c'est en discutant avec ma famille et avec certaines d'entre-vous, en lisant les articles sur les réseaux sociaux, en voyant les images et les vidéos à la télévision, en boucle, par la répétition des informations et en voyant émerger la solidarité de la population, en cherchant à comprendre, que j'ai pris conscience de la gravité de ce qu'il s'est passé mercredi, jeudi, et vendredi ; et aussi de ce qu'est le courage et l'altruisme quand des vies sont en jeu, la notre, ou celle des autres.
Alors, je ressors un peu différente de la semaine qui vient de passer, et comme je me devais de marcher aujourd'hui, je me dois de poursuivre ces efforts.

Je ne voulais pas rédiger de billet sur ce sujet, mais parler ou écrire est une manière de me prouver que j'ai compris ce qui est arrivé.

2 commentaires:

  1. On en ressort différent, oui, c'est surtout un sentiment d'espoir. J'étais pessimiste sur la mobilisation des jeunes générations et je suis rassurée : les grandes valeurs demeurent. Voltaire peut reposer en paix. Li-lou

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    1. C'est intéressant de ton point de vue. Moi je me suis interrogée individuellement, sur mes difficultés face à l'actualité, mais je sais par exemple que la plupart de mes camarades de classes n'avaient aucun soucis, et tes élèves (nouvelle génération) qui sont plus jeunes, ont je pense encore moins de difficultés à s'informer.

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