mardi 31 octobre 2017

Pause

Pleins de choses à vous raconter par ici, mais je vais aller à  l'essentiel !

Je vous laissais au mois d'Août. Septembre a été chargé comme cela devait l'être, en reprenant à temps partiel chez Botanic, et en continuant de travailler au Château les week-ends. Et les jours de repos, je révisais la plupart du temps l'oral du concours. La même chose pour Octobre, jusqu'à la fameuse date du 17 octobre, jour de mes 26 ans, qui m'ont porté en partie chance... j'ai été admise ! Je m'étais imaginé plusieurs scénarios, mais pas celui de la liste complémentaire. Et il a fallu que je sois admise sur cette liste, à un peu plus de la moitié du classement. La liste principale compte les 40 postes proposés à l'ouverture du concours. Cette liste complémentaire comprend 85 admis, les "second choix", les "au cas où il y a un désistement" ou "s'il y a finalement trop de postes pour les 40".

La joie de voir mon nom a très vite laissé place à un sentiment beaucoup moins agréable. Tous ces efforts pour être encore une fois dans un entre-deux qui m'empêche d'entrevoir un avenir au Château. Il faut encore attendre. Il y a encore un obstacle. Encore, encore, encore... la fatigue, le relâchement, la pression qui s'en va, s'était trop. Comme l'impression que ce n'est pas mon destin, tout simplement.

La nouvelle n'est pas encore totalement bien digérée, bien que l'admission reste le principal, sans job derrière, le concours n'a pas de signification. Je l'ai passé pour avoir la place, contrairement à l'année dernière, plus pour essayer. L'enjeu était gros, et m'importait beaucoup. Mais que d'obstacles. Je me questionne.
Je continue à y croire, parce que ma position n'est pas la meilleure, mais elle me permet quand même d'abattre une dernière carte, et mon équipe va m'y aider. Il faut essayer, même si le classement prévaut.

Mais il faut attendre. Encore attendre.

Je ne peux et ne veux plus attendre. C'était l'année décisive. Il faut que j'avance maintenant.
C'est une pause, et je m'accorde une parenthèse, celle de Botanic, en CDI. C'était l'objectif que je m'étais donné pour cette année. La fin de la précarité, trois ans plus tard ! 

Je ne suis pas convaincue, mais une chose est sûre, j'y ait ma place, que se soit au sein de l'équipe, ou au contact des clients.

J'ai des doutes, même concernant le Château, je ne suis pas sûre non plus de ma place, mais c'est mon objectif depuis trois ans (que je vous soûle avec, et si seulement vous étiez les seules !), s'il y a encore quelque chose de possible, je ne peux que mettre en pause pour le moment, il faut au moins que j'essaie avant d'aller voir définitivement ailleurs.

Malgré les critiques (de ne pas partir,...), même si j'ai doutes, je me sens légitime, aux côtés de mes collègues. Et je crois que outre la peur de partir, il y a quand même quelque chose qui m'attire, un attachement régional, mon patrimoine, le Château tout simplement.


1 commentaire:

  1. Ce n'est pas simple de faire ce que l'on aime...Ce pourquoi on a travaillé ! Les concours sont autant de portes fermées ou semi-fermées qu'il faut franchir. Et si tu le repassais encore et encore ? Ne te décourage pas ! Tu es faite pour ça ! Li-lou

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