Saisonnière, je serai en 2017 !

L'année 2017 se prépare déjà dans ma tête ! Je voulais partager avec vous ces quelques réflexions sur cette nouvelle année professionnelle qui approche.

Je l'envisage en deux temps. Je vais probablement retourner faire la saison chez Botanic jusqu'à juillet en temps plein, avant de recommencer au Château*, si le même contrat m'est proposé jusqu'en décembre. Ce qui me ferait 10 mois de boulot et le plein temps me permettrait d'avoir un dimanche sur deux. J'ai eu peur de me lancer dans presque une année sans week-end, alors je ne me suis pas engagée sur le temps partiel. C'est un choix de travailler les week-ends, c'est lié au métier que j'ai choisi, et cela correspond à mon rythme de vie. Mais quand même, quelques fois, ça fait du bien d'avoir des week-ends comme beaucoup de monde !

* Je ne peux reprendre au Château qu'en juillet car il me faut 6 mois de coupure entre chaque contrat (je vous laisse deviner le pourquoi du comment... :/) 

Alors, c'est bien le bon terme, je serai saisonnière l'année prochaine !


C'est aussi un choix de ne pas partir. Aujourd'hui, je me sens incapable de partir. Je ne peux pas reprendre ce que je donne au Trio depuis deux ans. Mes grands-parents ne peuvent plus s'en occuper comme il y sept ans au début de mes études, et ma maman ne peut pas se substituer à moi en s'occupant autant d'eux comme je le fais chaque jours depuis que je suis rentrée.

On me dit souvent que c'est une excuse pour ne pas partir, que cela m'arrange, que je me cache derrière eux...  alors que je vois juste la possibilité d'être là pour eux, et je ne veux pas passer à côté de cette chance.
Me projeter en 2018 (j'espère, je rêve d'un beau contact à la fin des restaurations du Château), cela me permet aussi de rester deux ans encore avec eux. J'ai envie de partir, mais pas pour de mauvaises raisons (parce qu'il faut faire comme tout le monde), et surtout pas si cela à un impact sur leur quotidien. Je ne partirais peut-être pas d'ailleurs, si je trouve ce que je cherche vers chez moi. Si je n'ai pas ce que j'espère avoir dans deux ans, alors je verrais les possibilités qui s'offriront à moi.

Si je pars, c'est pour d'autres expériences. Mais pour le moment, il y a un château à 10 minutes, on me propose un contrat en médiation, j'aime ce que je fais, et j'ai un logement qui me permet d'accepter un contrat week-end. Je sais que c'est une situation privilégiée, mais qui me permet de travailler un minimum (donc de me gérer en partie) et d'emmagasiner quand même de l'expérience. Et de plus en plus, j'entends des "c'est cohérent", "c'est bien de s’accrocher", "ça finira par aboutir". On me permet d'y croire, il y une belle opportunité qui m'attend. L'idéal serait de trouver un boulot (CDI ou contrat d'un an au moins) dans le coin, dans un domaine qui m'intéresse aussi (la communication par exemple), en attendant "d’être là, au bon moment". Il n'y a aucune certitude, on ne m'a rien promis, ça tient à la création de postes (décision de l’État, il faut donc le budget pour). Et logiquement (hors piston,...), j'ai mes chances !


Je clos ce billet *annonces* avec cette photo prise dans le parc du Château qui me plaisait déjà beaucoup, et elle a été reprise sur le compte Instagram du CMN (Centre des monuments nationaux, mon employeur !), 560 likes, je suis fière :P